samedi 19 mars 2011
The Silk Road Project with Year 8G.
The Silk Road Project with Year 8G.
After having found information about The Silk Road (where it went / what goods were transported / why it was useful...) on different websites, the pupils had to create a poster for the classroom.
Their aim was to create a poster with :
- a map of the area
- a description of the road
- drawings and details about the goods transported.
Once all the posters were done, we elected the Best Poster. Each pupil could give two votes. Hakim's poster was chosen. Well done everybody and congratulations to Hakim !
Miss Coudour, english teacher
mercredi 9 mars 2011
"Séance Vidéos sur les luttes pratiquées le long de la route de la soie. Cours de M.Gyomard, prof d'EPS".
Séance Vidéo sur les luttes pratiquées le long de la route de la soie
http://www.youtube.com/watch?v=73BepGdUGBE
1/ La lutte chinoise :
Le shuai jiao est un art martial chinois de lutte à main nue au corps-à-corps. Sa pratique codifiée est très ancienne. Les règles modernes ont été définies au début du 20e siècle.Le caractère 摔 shuāi signifie « Tomber au sol » ou « Projeter au sol ». La syllabe 'jiao' correspond à deux caractères : le premier et le plus ancien 角 jiǎo signifie « Corne » et le plus récent 跤 jiāo signifie « Trébucher » ou « Faire tomber par le jeu des jambes ».
Le terme le plus ancien désignant la lutte, Jiaodi 角抵 jǐaodǐ "résister aux cornes" renvoie à un ancien sport où les adversaires portaient un casque à cornes, utilisé pour essayer de frapper l'adversaire. Plus tard, les jeunes gens auraient pratiqué un jeu semblable, mais sans casque, en imitant les affrontements entre animaux domestiques.
Le Jiaodi est considéré comme la source originelle de la lutte et des autres formes d'arts martiaux apparues plus tard en Chine.
Le Jiaoli (角力 jǐaolì, la force des cornes)
Le Jiaoli complétait les techniques de projection par des frappes, prises, verrouillages des articulations, et attaques des points de compression des nerfs.
Ces exercices étaient pratiqués par les soldats
Le Jiaoli devint un sport public pendant la dynastie Qin (221-207 avant l'ère commune), avec des compétitions organisées aussi bien pour le divertissement de la Cour impériale que pour le recrutement des meilleurs combattants. Les compétiteurs s'affrontaient sur une plateforme élevée appelée leitai (擂台 lèitái, plateforme de combat), avec pour récompense un possible recrutement comme membre de la garde de l'empereur ou instructeur d'arts martiaux de l'armée impériale.
Le terme « Shuai jiao » fut choisi par l'Institut central des arts nationaux (中央國術館 zhōngyāng guóshù guǎn) de Nanjing en 1928 quand les règles de la compétition furent codifiées. Il continue d'être enseigné dans les académies militaires et les écoles de police en Chine continentale et à Taïwan. Il est reconnu comme sport éducatif pour les jeunes.
http://www.youtube.com/watch?v=6IjmnMaCk2Y
Terminer avec ça, images de démonstration de certaines techniques
2/ La lutte mongole :
La lutte mongole (Bökh) est considérée comme l'un des trois sports virils de Mongolie. Elle se distingue des autres luttes par l'absence de divisions de poids ; le but est simplement d’obliger l’adversaire à mettre n’importe quelle partie du corps située au dessus du genou au sol, en utilisant n'importe lequel des mouvements traditionnels (mekh).http://www.youtube.com/watch?v=Z2FO6JiSJR4
http://www.youtube.com/watch?v=rRh5wWpCgT8 (long combat : finale d’un tournoi)
Bökh est un mot mongol qui signifie force, courage et durabilité.
« Le sport dure trois heures maximum, si jamais aucun des deux hommes ne tombent. »
La lutte est le sport le plus important des "Trois Compétences Viriles" du peuple Mongol (avec la course à cheval et le tir à l'arc).
Bökh a une histoire de presque 2000 ans.
A l'origine, Bökh était beaucoup plus centrée sur sa nature en tant que sport militaire, principalement pour l'entraînement à la force, l'endurance et l'habileté. Les Empereurs de la Dynastie Yuan étaient des supporters enthousiastes du sport de lutte. A chaque fois qu'il y avait d'importantes fêtes, les lutteurs étaient invités pour ajouter au plaisir. La lutte était un exercice clé pour décider du classement des candidats aux examens guerriers de l'empire. Les lutteurs exceptionnels avaient droit à de hautes distinctions.
De nos jours, la lutte est toujours populaire à travers la Région Autonome de Mongolie Intérieure. Elle se tient de façon simple et solennelle. Le nombre de participants dans un tournoi de lutte doit être une puissance de 2, comme 32, 64, 512, 1024 etc …Quand le match commence, les lutteurs agitent leurs bras puissants et dansent dans le terrain en imitant les lions, les cerfs et les aigles.
Le sport de bökh requiert une bonne coordination entre les mouvements de la taille et des jambes. On attend d'un lutteur qu'il fasse entièrement la preuve de sa force et de son habileté durant un match.
Tenue vestimentaire :
Pendant la compétition, les lutteurs sont vêtus d'un boléro qui ne couvre que le haut du dos, les épaules et les bras et d'une culotte en cuir très découpée sur les hanches.
Pendant l'épreuve, ils portent également les bottes traditionnelles richement brodées.
3/ La lutte russe :
Le sambo est un art martial et un sport de combat créé en URSS dans les années 1930, mélangeant principalement le judo et la lutte. Suivant le type de sambo pratiqué, l'usage des percussions pieds-poings peut être autorisé (sambo combat) en plus de son aspect grappling (sambo sportif), faisant du sambo une catégorie proche du combat libre.http://www.youtube.com/watch?v=kPCx9OOaVlk&playnext=1&list=PL514E6647DD1D27DB&index=5
Le sambo signifie littéralement autodéfense sans arme.
Dès sa création, le sambo est repris par les militaires de l’époque. Son développement spécifique pour les militaires s’effectue sous la supervision de l’Armée rouge tout en conservant un développement parallèle en tant que discipline sportive ouverte au public.
Aujourd'hui, le sambo (sport de combat), est géré au niveau mondial par une fédération internationale localisée à Moscou
Vladimir Poutine, qui pratique lui-même le sambo,
Les combattants sont vêtus d'une kurtka rouge ou bleue.
Les techniques de sambo sont très nombreuses (plus de 5 000 prises) et entrent dans trois grandes catégories : les projections, les contrôles articulaires et les immobilisations. Il est rare que les combats de six minutes qui se pratiquent en compétition arrivent à terme en raison de la limite de temps. Généralement, l'un des deux combattants parvient en effet à prendre l'avantage sur son adversaire. Le sambo se distingue particulièrement au niveau de ses projections très spectaculaire, dites à l’arrachée, et également au niveau de ses clefs de jambes.
Les combats se disputent sur un tapis de lutte, sous le contrôle d'un arbitre, d'un juge et d'un chef de tapis. Les samboïstes sont vêtus d'une veste étroite, la Kurtka (« veste » en russe), rouge ou bleu fermée par une ceinture de couleur identique (la ceinture noire est aussi acceptée). Un short (bleu ou rouge assortie à la veste), appelé Trusi, et des chaussures de cuir souple appelées Sambofki, complètent l'équipement des combattants. Pour le cas du sambo de combat, les combattants sont équipés de gants « coupés ».
Il existe d’autres types de luttes, dans les pays slaves, qui s’apparentent au sambo.
2 exemples entre autres :
Le Chidaoba de Géorgie
Ce type de lutte est considéré par les russes même, comme étant le plus non-orthodoxe de tous les styles de luttes Slaves. Le combat débute avec les deux adversaires face à face et ils doivent s'affronter pour pouvoir prendre leurs saisies.
La tenue de combat est composée d'un short et d'une veste ample sans manches. Des trous sont faits dans la veste, comme le Kurtka de Sambo, de manière à pouvoir passer une ceinture similaire à celle qu'utilisent les Judoka.
Par ce qu'il n'y a pas de manche, le type saisi est plus limité.
Les saisies au corps et à la ceinture son omniprésente en Chidaoba
Le Kures du Kazakhstan
4/ La lutte turque :
La lutte turque (Yağli güreş, qui signifie « lutte à l'huile ») est une lutte traditionnelle turque.http://www.youtube.com/watch?v=9TwUfv4HqsA : 1min50 / 3min20
Les lutteurs combattent torse nu, portant uniquement une culotte en peau de vache huilée serrée sous les genoux. Ils doivent renverser leur adversaire en passant la main sous la ceinture de celui-ci, puis ils doivent le maintenir tête en bas et jambes en l'air, à la verticale, pendant quelques secondes. Si un des combattants déchire sa culotte, il est disqualifié. Les combats se déroulent sur la terre sèche ou l'herbe. Autrefois, le vainqueur recevait un mouton pour prix de sa vaillance.
Le tournoi de Kırkpınar a lieu chaque année dans la ville d'Édirne depuis le XIVe siècle ; c'est la plus grande compétition du pays, qui peut accueillir jusqu'à 40 000 spectateurs. La saison des tournois les plus importants est de avril à septembre. Les sommes en jeu sont conséquentes (plusieurs dizaines de milliers de dollars) et beaucoup de joueurs sont professionnels.
Les lutteurs sont appelés « pehlivans », ce qui en persan signifie « héros ».
5/ La lutte gréco romaine :
La lutte gréco-romaine est une forme de lutte dans laquelle les lutteurs ne peuvent utiliser que leurs bras et ne peuvent attaquer que le haut du corps de leur adversaires, contrairement à la lutte libre, où ils peuvent aussi utiliser leurs jambes et tenir leur adversaire en dessous de la ceinture.Les lutteurs commencent leur assaut debout et essaient d'envoyer leur adversaire au tapis. Les combattants doivent porter toutes leurs prises au-dessus de la ceinture et l'usage des jambes, croche-pied et plaquages sont interdits.
Dans la Grèce antique, les compétitions de lutte, brutales, étaient le point culminant des Jeux olympiques. Les Romains, qui firent de nombreux emprunts à la lutte grecque, éliminèrent son caractère brutal, d'où le nom de lutte gréco-romaine.
La lutte gréco-romaine est particulièrement populaire en Europe mais est pratiquée dans le monde entier. C'est une discipline olympique.
http://www.youtube.com/watch?v=1RJxqINwJt0
6/ La lutte libre :
La lutte libre est le style le plus populaire de lutte. Dans ce sport de combat, le lutteur ayant mis son adversaire au tapis en lui plaquant les épaules au sol remporte une victoire par tombé. Il existe aussi des luttes chronométrées où l'on peut gagner grâce à des points de mise en danger.Cette discipline autorise une plus grande variété de prises qu'en lutte gréco-romaine, les athlètes pouvant utiliser la totalité du corps : dans les compétitions de lutte gréco-romaine, les lutteurs ne peuvent attaquer qu'avec leurs bras et le haut de leur corps. Dans la lutte libre, ils peuvent aussi utiliser leurs jambes et tenir leur adversaire au-dessus et en dessous de la ceinture.
La lutte libre, la lutte gréco-romaine, la lutte féminine ainsi que la lutte traditionnelle se développent dans tous les pays de la planète, actuellement, 154 pays sont reconnus et affiliés à la FILA. La lutte libre est désormais le style le plus populaire de lutte et réunit davantage de pays participants que la lutte gréco-romaine lors des championnats du monde.
La lutte féminine est aussi une discipline olympique depuis Athènes en 2004.
Lorsque les Jeux olympiques refirent leur apparition à Athènes lors des premiers Jeux olympiques des temps modernes en 1896, la lutte fut considérée comme tellement importante d'un point de vue historique qu'elle devint un élément central des Jeux. Personne n'avait oublié les récits de corps huilés combattant sur le sable et les compétitions de lutte datant de 708 av. J.-C. La lutte gréco-romaine était perçue comme la vraie réincarnation de la lutte grecque et de la lutte romaine de l'Antiquité.
La lutte libre, elle, est apparue aux Jeux olympiques huit ans plus tard, en 1904, quand les officiels olympiques décidèrent d'ajouter une autre discipline, au passé certes moins riche et moins noble que son aînée mais jouissant d'une énorme popularité : la lutte libre. Celle-ci était devenue, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, l'une des attractions vedettes des fêtes foraines et des foires du XIXe siècle, une forme de divertissement professionnel.
Tout comme la lutte gréco-romaine, elle compte désormais parmi les grandes disciplines des Jeux olympiques.
Aujourd'hui, la Russie domine en lutte, notamment gréco-romaine, mais elle est talonnée par les États-Unis en lutte libre. Au rang des pays d'où sortent des lutteurs de niveau international figurent l'Iran, la Turquie et la Mongolie, pays où la lutte est le sport national. Pour les Jeux olympiques de Sydney en 2000, le programme de lutte fut modifié. Depuis 1972, la lutte était divisée en dix catégories de poids dans les deux styles. Aux Jeux de Sydney, seules huit catégories de poids furent représentées dans chaque style. Les poids ont aussi légèrement changé et la catégorie la plus légère, appelée communément poids mi-mouche, a tout simplement été supprimée.
La réduction du nombre de catégories de 10 à 7 en lutte libre et en gréco-romaine a permis l'introduction de la lutte féminine avec quatre catégories de poids aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004.
http://www.youtube.com/watch?v=kk64wBaD3Kc (lutte libre)
lundi 31 janvier 2011
"Mon image du Paradis"
Travail proposé aux élèves à partir des documents et film sur la mosquée des Omayades de Damas:
Après avoir visionner un documentaire sur la Syrie ("Des trains pas comme les autres, Syrie et Jordanie"), un travail à partir des mosaïques représentant le Paradis à la mosquée des Omayades a été proposés aux élèves:
Consigne: "A partir d'une image extraite d'une des mosaïques représentant le Paradis à la mosquée des Omayades, découper et coller cette image sur une feuille de dessin 24x32, et imaginer la suite, en faisant évoluer cette représentation de façon personnelle".
Matériel: ciseaux, colle, crayon, feutre.
Support: feuille de dessin canson24x32
Temps: 2 scéances
Voici une séléction des travaux des élèves.
Après avoir visionner un documentaire sur la Syrie ("Des trains pas comme les autres, Syrie et Jordanie"), un travail à partir des mosaïques représentant le Paradis à la mosquée des Omayades a été proposés aux élèves:
Consigne: "A partir d'une image extraite d'une des mosaïques représentant le Paradis à la mosquée des Omayades, découper et coller cette image sur une feuille de dessin 24x32, et imaginer la suite, en faisant évoluer cette représentation de façon personnelle".
Matériel: ciseaux, colle, crayon, feutre.
Support: feuille de dessin canson24x32
Temps: 2 scéances
Voici une séléction des travaux des élèves.
"Le paradis de la mosquée des Omayades à Damas"
La mosquée des Omayades, sources Wikipédia.
Emplacement[modifier]
Cette grande mosquée fut édifiée dans la vieille ville romaine de Damas devenue capitale de l'empire omeyyade, près des deux axes principaux de la ville : le cardo et le decumanus. Elle se situe à l'emplacement de l'ancienne église Saint Jean le Baptiste (IVe siècle), qui elle-même avait été construite sur un ancien téménos romain dédié à Jupiter. On peut donc dire qu'elle a été bâtie sur l'endroit considéré comme le plus saint de la ville par ses habitants.
Le temple romain est encore présent dans la mosquée sous la forme de certains murs, des propylées à l'est et des tours aux angles utilisées comme minarets. Par contre, la basilique Saint-Jean-Baptiste, édifice de petite taille, fut démolie pour gagner de l'espace. Cette démolition n'est intervenue qu'après que l'achat de l'église par le pouvoir musulman vers 664.
Un palais de la période omeyyade a été découvert lors de fouilles archéologiques à proximité de la mosquée.
La construction originale et les restaurations successives[modifier]
C'est à la demande d'Al-Walid Ier que fut édifiée la nouvelle mosquée, entre 706 et 714-715 [1]. Néanmoins, son histoire fut pour le moins tourmentée, et son état actuel, s'il semble assez bien respecter la disposition originale, ne contient presque plus rien d'omeyyade.La mosquée subit en effet une série de catastrophes : un premier incendie en 1069, suivi d'un second en 1174, amena les Ayyoubides à procéder à une série de restaurations ; puis la conquête mongole de Tamerlan (1401) poussa à un nouveau travail de restauration par les mamelouks, notamment sur le minaret ouest. En 1759, un tremblement de terre mit à mal le portique autour de la cour, avant qu'un nouvel incendie ne ravage le bâtiment, un siècle et demi plus tard, en 1893, et ne détruise la quasi totalité des mosaïques.
La mosquée des Omeyyades ne conserve donc plus beaucoup d'éléments originaux, mais on pense que mis à part les plafonds, et sans doute les coupoles, elle a été volontairement, pendant les nombreuses restaurations, gardée dans son état initial. Il s'agit donc encore plus ou moins d'un bâtiment de style omeyyade.
La mosquée dans les sources[modifier]
La grande mosquée a souvent été mentionnée dans les sources historiques, mais très peu au début de son existence. Son état originel reste donc encore méconnu. Quatre historiens musulmans nous en ont livré des descriptions détaillées :- Ist'akhrî, qui sera repris par Idrisi ;
- Muqadasi, à la fin du Xe siècle, en particulier pour les mosaïques ;
- Ibn Jubayr, vers 1170[2] ;
- Ibn Battuta au XIIIe siècle
Dans l'historiographie contemporaine, la mosquée de Damas tient une grand place, notamment dans les ouvrages fondamentaux de Creswell [3] et Golvin[4]. Toutefois, c'est Tiersch qui est le premier à considérer la grande mosquée de Damas comme une œuvre "purement musulmane".
Architecture[modifier]
Plan[modifier]
La mosquée est un exemple typique du plan arabe. Elle s'inscrit dans les limites du téménos romain : un grand rectangle, de 157 mètres sur 100. Cet espace est divisé en deux parties : une cour (sahn) de 122 x 50 mètres, bordée d'un portique sur trois côtés, et une salle de prière barlongue de très grandes dimensions divisée en trois nefs parallèles au mur de la qibla. Celui-ci comporte quatre mihrab ; le mihrab central est magnifié par un transept plus haut et plus large.Trois entrées permettent l'accès : celles de l'ouest et de l'est (respectivement Bâb al-Barid et Bâb Jayrun) sont antiques, celle du nord (Bâb al-Faradis) est située à l'emplacement de la porte romaine, mais elle a été remodelée lors de la construction. La quatrième porte pré-islamique, au sud, a été murée afin de disposer d'un mur de la qibla plein. Dans la cour se trouvent une fontaine à ablutions et, dans la partie ouest, un édicule couramment dénommé « trésor », dont l'utilisation est très discutée par les historiens. Trois minarets sont élevés sur les tours carrées romaines : deux aux angles du mur de la qibla, le troisième au-dessus de la porte, au milieu de la façade opposée.
Élévation[modifier]
Sur ses côtés nord et sud, le riwâk est actuellement constitué uniquement de piliers de section carrée, mais il est probable qu'à l'origine, deux colonnes alternaient avec un pilier, comme c'est encore le cas sur les côtés est et ouest. Dans la salle de prière, des colonnes sont utilisées ; elles sont pour la plupart des remplois romains, provenant notamment des rues à portiques avoisinantes. On y trouve aussi quatre gros piliers qui soutiennent la coupole.Les colonnes de la salle de prière supportent une arcature qui est elle-même surmontée d'un étage à claire-voie permettant à la fois de rehausser le toit et de donner aux supports plus de transparence. Des éléments du téménos romain ont été conservés pour les murs extérieurs de la mosquée, qui ont toutefois été rehaussés, comme le montre une nette différence dans l'appareillage. Le mur de qibla est percé en hauteur de petites fenêtres cintrées qui permettent à la lumière de pénétrer dans la salle de prière.
Couvrement[modifier]
La salle de prière est actuellement couverte par une charpente soutenant un toit en bâtière, c’est-à-dire à double pente. L'organisation tripartite de ce couvrement met en valeur la disposition interne à trois nefs. Par contre, le fait que des fenêtres en partie supérieure des murs (notamment du mur de qibla) aient été coupées montre que la pente des toits a dû être retouchée, sans doute lors de l'une des reconstructions dues aux incendies. En effet, la charpente étant en bois, c'est cet élément qui est le plus fréquemment détruit lors de feux.Une coupole surmonte également le transept. On sait qu'il en existait déjà une, sans doute en bois, avant l'incendie de 1069, car elle est mentionnée par Nâbigha abh Shaibâni, poète de cour des califes al-Walid et al-Muqqadasi. La comparaison avec le dôme de la mosquée Ibn Tulun permet de supposer qu'elle était montée sur des poutres en forme de croix. Le dôme actuel, dit dôme de l'aigle, n'a été construit que sous Malik Shah (1082 - 1083)
Décor[modifier]
Le décor le plus remarquable à Damas est constitué par les mosaïques de verre à fond d'or qui recouvrent en grande partie les murs. Néanmoins, outre le fait que ces mosaïques sont pour la plupart des reconstitutions, en raison des dommages causés par l'incendie de 1893, elles ne sont par les seules composantes d'une décoration qui comprend aussi beaucoup de bois sculpté (charpente, entraits, portes à vantaux, maqsura,..), et des revêtement de marbre blanc sur les murs et le sol. Six grilles de marbre à motifs géométriques sont également conservées. Il fallait aussi compter avec des peintures, actuellement diparues, et sans doute des apports de bronze (lustres et feuillets recouvrant le bois, comme au dôme du Rocher), qui n'existent plus non plus.Les mosaïques[modifier]
La mosaïque s'étendait autrefois sur toutes les parties hautes de la mosquée, dans la cour et le haram, créant une couverture qui commençait juste au-dessus des panneaux de marbre. On la trouve actuellement dans le vestibule est, sur une large surface de la face nord du transept, sur les arcs du riwaq. Mais le panneau le plus célèbre est le panorama de la rivière Barada, mis au jour au début du XXe siècle sur le portique ouest, et qui mesure 34,5 mètres de long pour 7 mètres de haut. Recopié grandeur nature par trois artistes syriens au moment de sa découverte, il est actuellement toujours conservé in-situ, mais la copie se trouve au musée du Louvre.Il y a une certaine naïveté dans le traitement, malgré les emprunts à la tradition classique dans nombre de motifs (acanthes, vases jaillissant, cornes d'abondance, arbres traités de manière réaliste), qui existaient déjà au dôme du Rocher. Par contre la référence au monde sassanide est ici inexistante.
Selon Richard Ettinghausen[5], le thème dominant et nouveau est celui de l'architecture. On trouve ainsi représentés des palais (architectures riches à étage), des maisons, assemblées comme dans un village, et des constructions uniques, un hippodrome, un portail à ciel ouvert. Cette iconographie pacifique (sans fortification) servirait à montrer l'étendue du dar al-islam.
Une autre lecture peut être menée, par comparaison avec les mosaïques à visée eschatologique de la Grande Mosquée de Médine, réalisées dans la même technique et les mêmes tons. Les arbres seraient alors une référence au paradis tel que présenté dans la religion musulmane, comme un vaste jardin, les perles pourraient être une référence aux huris. De plus, ces mosaïques sont marquées par la tradition chrétienne, peut-être parce qu'elles ont été réalisées dans un lieu à majorité chrétienne, et peut-être par des artisans byzantins. Or, les arbres prennent plus ou moins la place des martyrs, tels qu'on les trouve sur les mosaïques chrétiennes de la rotonde de Saint-Georges de Thessalonique, par exemple. On peut donc construire tout un faisceau de références eschatologiques ou paradisiaque à partir de ces décors, références que mentionne également Al-Maqdisi.
Divers[modifier]
Par ses dimensions (157 x 97 m), cet édifice était alors le plus grand bâtiment du monde musulman et servit de modèle à toutes les autres mosquées de l'Empire.
La décoration est une mosaïque datant du VIIIe siècle. Il s'agit d'une œuvre byzantine. On y lit deux thèmes :
- sur l'édifice en pierre, une représentation du monde « pacifié » et islamisé ;
- sur les décors floraux, une vision omeyyade de la ville idéale.
mercredi 26 janvier 2011
samedi 8 janvier 2011
Travail proposé à partir de l'architecture de Saint-sophie, de la Mosquée bleue et des "Gadgés Kundu"
A partir des architectures de Saint-sophie, de la Mosquée bleue et des Gadgé Kundu, il a été proposé aux élèves de travailler par groupe de 4/5, et de consevoir et fabriquer chacun leur tour, la maquette d'une architecture inspirée à la fois des plans des édifices religieux, mais aussi des maisons construites en une nuit (les "Gadgés Kundu"), dans les banlieues pauvres d'Istanbul.
Chacun devait rapporter pour cela, des vieux jouets, des boites en carton, des pots de yaourts...
Les consignes étaient les suivantes:
"Consevoir et réaliser rapidement la maquette d'un édifice creux à l'intérieur, et le plus élever possible, en utilisant que des matériaux de récupération, et en s'inspirant des notions de constructions vue dans le documentaire sur Istanbul".
En cela, les élèves devaient retenir l'utilisation des conterforts de Sainte Sophie et de la Mosquée Bleue, mais aussi, se posser des questions sur les architectures contemporaines et populaires actuelles, soumises au impératif de l'exode rurale et de la pauvreté.
Ce grand écart peut paraitre inutile, voir absurde, mais il réuni ici toutes les notions d'architecture vues dans le documantaire, et, il semble que les élèves aient jouer le jeu de l'architecture, des notions de pleins et de vides, des forces utiles pour l'élévation d'un batiment, et de l'esthétique, même si dans ce domaine, certaines propositions ne verront jamais le jour (et c'est pas plus mal d'ailleurs!).
Voici les résultats:
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